Aide aux Victimes

Actualités :

L’ASBL a une double mission en faveur des victimes:

  • apporter une aide sociale et un soutien psychologique aux victimes d’infractions (actes de violence, abus sexuels, cambriolages, vols, vandalisme) ainsi qu’à leurs proches;
  • promouvoir et soutenir des initiatives qui visent à améliorer l’accueil et la prise en charge des victimes.

Pionnière de l’aide aux victimes, l’ASBL entend leur offrir un lieu d’accueil chaleureux, un espace où déposer leurs souffrances et se reconstruire avec l’aide d’une équipe professionnelle pluridisciplinaire (psychologue, juriste, criminologue, assistante sociale).

Parce qu’il est souvent difficile, après un événement choquant, de faire le premier pas pour chercher de l’aide, l’équipe du SAV n’hésite pas à contacter les victimes qui ont autorisé la police à communiquer leurs coordonnées.

Chaque année plusieurs centaines de victimes (adultes et enfants) franchissent le seuil du SAV pour une information, une aide psychologique ou un accompagnement social.

Le service existe depuis 1985, il couvre principalement l’ arrondissement de Huy et Waremme. Il est indépendant et pluraliste.

Vous avez été victime d’une infraction?
Vous êtes en contact avec une victime ou sa famille?

Ce que nous proposons:

  • un lieu d’accueil (facilement accessible), où vous pourrez faire part des difficultés que vous rencontrez;
  • une information pratique et juridique adaptée à votre demande;
  • une aide dans vos démarches pour faire face à cette situation;
  • une écoute, un soutien, un accompagnement psychologique, une aide psychologique pour les enfants victimes directes ou indirectes;
  • tout renseignement sur l’aide de l’Etat aux victimes d’actes intentionnels de violence et un accompagnement dans cette procédure;
  • un groupe de parole pour les victimes de violences
  • un projet de redynamisation
  • la prise en charge des enfants

Un service agréé et gratuit

Le service est actuellement agréé par la Région Wallonne après l’avoir été par la Communauté Française depuis 1991. Il est également reconnu par le Ministère de la Justice. Les prestations sont gratuites pour les usagers.

 Comment faire pour entrer en contact avec notre permanence?

Vous pouvez nous atteindre tous les jours ouvrables de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h.
La permanence du Service d’Aide aux Victimes se tient au rez-de-chaussée du 24 de la rue Rioul à 4500 Huy.

Vous pouvez nous contacter par téléphone au 085/21.65.65. (répondeur en dehors des heures de permanence) ou par courrier à l’adresse du service.

En cas d’hospitalisation ou si vous éprouvez des difficultés pour vous déplacer, vous pouvez demander notre passage.

Depuis 2009, Aide et Reclassement est  reconnue par la Communauté française, en tant qu’organisme d’éducation permanente pour une partie de ses activités en faveur des personnes détenues qui est  complémentaire au volet psychosocial pris en charge par le SAD (Service d’Aide Sociale aux Détenus),

Notre ASBL a toujours eu le souci de considérer les personnes détenues  comme des acteurs de leur parcours, quelle que soit la marge d’action qui leur est laissée dans l’organisation de la vie carcérale.  Ces possibilités d’agir sont d’ailleurs fort différentes de prison en prison.  Nous travaillons dans trois établissements pénitentiaires différents : Andenne, maison de (longue) peine; Huy, maison d’arrêt et maison de peine et Marneffe qui est un centre pénitentiaire école.

Depuis de nombreuses années, nous menons avec ce public de personnes incarcérées une réflexion sur l’importance de développer des compétences et d’agir pour se réapproprier une part d’initiative.  L’objectif de ces animations est de travailler collectivement les conditions pour pouvoir poser soi-même les jalons de sa réinsertion.

Il s’agit d’un processus d’éducation permanente qui permet aux participants une prise de conscience progressive du rôle de chacun dans la construction de son propre parcours, une évolution d’une position de simple consommateur (dans l’absolu mais aussi dans le cadre de l’aide sociale) à celle d’acteur de son projet de vie.

Le pari de cette activité d’éducation permanente en milieu carcéral est donc de mettre à profit le temps d’incarcération pour favoriser une telle prise de conscience, ouvrir les yeux sur les opportunités qui se présentent, les choix et l’impact de ceux-ci sur l’environnement direct de chacun et aussi dans l’édification de notre société.

Dans cette optique, nous proposons une palette d’activités qui vont de l’alphabétisation aux habiletés sociales, en passant par des initiatives à orientation plus culturelle voire artistique, avec le souci de les inscrire dans les lignes de force du Décret d’éducation permanente.  Les conditions de travail, soumises aux restrictions de la vie carcérale ne représentent pas toujours un profil type d’action pour le secteur de l’éducation permanente.  Il n’est pas facile, dans un milieu fermé voire sécuritaire, souvent décrit comme déresponsabilisant, de favoriser l’émergence de projets collectifs au départ d’une demande émanant du public, d’accompagner sa mise en place et sa réalisation.  Pas évident de trouver dans la gestion contrainte du temps les moments et le rythme appropriés ni d’y introduire les personnes ressources qui trouveront leur marque dans un tel contexte.

Nous estimons que c’est aussi notre rôle d’attirer l’attention des organes subsidiants et de la collectivité, sur un public certes « captif » mais qui, comme tout autre au sein de la communauté, s’est vu reconnaître le droit à l’éducation au sens large du terme.[1]

A ce titre, Aide et Reclassement partage les valeurs et les objectifs de la Fédération des Associations de Formation et d’Education en Prison (FAFEP) dont elle est un des membres fondateurs.

En tant qu’association active, depuis plus de trente ans dans ce milieu, nous voulons être porteurs de la conviction que ces démarches d’éducation permanente sont non seulement utiles pour notre public mais également incontournables, en vue d’assurer un meilleur fonctionnement d’une société qui se donne pour but, la participation active de chacun de ses membres à la vie sociale et culturelle.


[1] Voir à ce propos la Recommandation R(89) 12  du Conseil de l’Europe  relative à l’Éducation en prison.

Avec le soutien  de la